lunes, 14 de agosto de 2017

la divina providencia.











y entonces, la pachamama nos regalo sus frutos, bendito el que esta cerca de mi...
los chicos estan contentos, los grandes tambien.
alimentemos a nuestros pueblos con el trabajo de nuestras manos y de nuestro intelecto.
amén, amen.

fiesta de la pachamama! fête national suisse










































                                        









                                           

























Bonjour a touTEs

Pour ce 1 août 2017 nous croyons à la possibilité de une plus grande ouverture d’esprit, les festivités conjointes que propose la Ville de Genève pour sa fête National avec le Bénin en est peut-être un signal.

Le hasard a voulu que le 1 août soit également une date importante pour l’Amérique Latine, en effet ce jour-là c’est la fête de la Pachamama, notre terre-mère-nourricière.

Pour cette raison nous vous invitons a venir a fêter avec nous au Jardin Partagé du Parc de Franchises le Mardi 1 août a 18H 30, dans une totale ouverture sans frontières, notre bien commun le plus précieux: La terre que nous nourris.

Venez nous rejoindre avec graines, fruits et votre spécialité culinaire ou votre repas habituel pour partager avec nous et avec la Pachamama un moment convivial et fraternel.

Cette célébration, portée par les communautés Quechuas et Aymaras et héritée de leurs ancêtres d'avant la colonisation, est toujours très vivante dans toute la Cordillère des Andes, de l’Équateur au nord de l'Argentine et du Chili, en passant bien évidemment par le Pérou et la Bolivie.
Si la date officielle de cette fête (que l'on appelle aussi Challa, Ch'alla, Challaco ou Pago) est fixée au 01 août, elle se déroule dans les faits tout au long du mois (et même parfois une fois par mois tout au long de l'année dans certaines régions !). Chaque cérémonie peut-être initiée par une famille, une communauté, un village, une institution, ou tout simplement un groupe d'amis.
La Pachamama est la déesse-terre ; déité majeure et incontournable de la cosmogonie andine. Elle est essentiellement associée à la fertilité et à la protection, un peu comme la Gaïa des Grecs. Elle est considérée comme l'être vivant à la base de tout : de l'homme, du monde animal, végétal ou bien minéral. A partir du 16ème siècle et de l'arrivée du christianisme, le culte de la Pachamama est très vite associé, par syncrétisme, à celui de la Vierge Marie.
La cérémonie consiste donc à la fois à remercier la Pachamama pour les bienfaits de l'année écoulée, mais aussi à s'allier ses bonnes grâce pour la nouvelle année qui commence (le mois d'août marque en effet de ce côté du globe la fin de l'hiver) ; en espérant en premier lieu suffisamment de pluie, ainsi que de bonnes récoltes futures...
Elle implique également, outre la générosité, un acte de réciprocité. C'est ainsi qu'après le rituel d'offrandes à la Pachamama, c'est au tour des hommes de profiter de ses bienfaits et de partager entre eux un bon repas... bien arrosé !
Un large trou est creusé dans la terre à un endroit symbolique, par exemple sous un arbre centenaire, ou bien à un point haut (généralement au même emplacement que l'année précédente). Ce trou, que l'on désigne par le terme de "boca" (la bouche) est en quelque sorte, tout aussi symboliquement, le chemin qui mène au centre de la terre.
Après avoir purifié l'air à l'aide de fumée pour éloigner les mauvais esprits (on se sert d'encens et de cigarettes, allumées et plantées dans le sol), les participants vont chacun à leur tour (en général par petit groupe de deux ou trois, amis, couple, famille), s'agenouiller au bord du trou puis, les mains jointes, y verser "religieusement" les "nourritures terrestres" que leur passe l'officiant.
Il est possible de faire des vœux au cours de ce repas offert à la Pachamama, ou bien de déposer au fond du trou de petits de cartons colorés symbolisant chacun une demande de promesse pour
l'avenir.


Paula Recanatesi
Carina Cardone
La grimpante Rouge